tag:blogger.com,1999:blog-59712288786204251702024-03-21T18:16:20.307-07:00Le réel InventéLe Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.comBlogger16125tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-86897822142707084792011-10-18T01:36:00.000-07:002011-10-18T01:37:36.113-07:00<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcQ2RtXj40mxd91EfwaBOAzGlWxM5Xr620cYZHSKMOrEfEazwZHSJU_yto5ru0PfCUpkdLf5ymcFF4kVebl_iToDya-iz6ZIqNr7jVtBPyZj3CPiCtywiaMqFSciR_nJ0eaFYZmz9Tp_w/s1600/Image+4.png" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 301px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcQ2RtXj40mxd91EfwaBOAzGlWxM5Xr620cYZHSKMOrEfEazwZHSJU_yto5ru0PfCUpkdLf5ymcFF4kVebl_iToDya-iz6ZIqNr7jVtBPyZj3CPiCtywiaMqFSciR_nJ0eaFYZmz9Tp_w/s400/Image+4.png" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5664748449009007138" /></a>Le Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-28596630646025439102011-10-11T15:18:00.000-07:002011-10-17T12:54:31.750-07:00Samedi 22 octobre, en compagnie de Olivier Pousset<style> <!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:Times; panose-1:2 0 5 0 0 0 0 0 0 0; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:auto; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:3 0 0 0 1 0;} @font-face {font-family:Cambria; panose-1:2 4 5 3 5 4 6 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:auto; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:3 0 0 0 1 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:10.0pt; margin-left:0cm; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ascii-font-family:Cambria; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:Cambria; mso-fareast-theme-font:minor-latin; mso-hansi-font-family:Cambria; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-bidi-theme-font:minor-bidi;} @page Section1 {size:595.0pt 842.0pt; margin:72.0pt 90.0pt 72.0pt 90.0pt; mso-header-margin:35.4pt; mso-footer-margin:35.4pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} --> </style> <p class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-family:Times;"><br /></span></b><i style="mso-bidi-font-style:normal"><span style="font-family:Times;">Un cinéaste au travail- un échange public autour de la création.</span></i></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times;font-size:100%;">Voici une nouvelle séance du Réel Inventé. Même si celles-ci se font rares, elles se font d'autant plus précieuses.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><b><span style="font-family:Times;">Notre invité est Olivier Pousset, cinéaste, auteur notamment de « Le Meilleur vin de Chine » en 2006.</span></b></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times;font-size:100%;">Il s’est intéressé à une lutte passée et encore présente autour de la construction du tunnel du Somport reliant la France à l'Espagne, dans la vallée d’Aspe dans les Pyrénées, permettant un intense trafic de camions. Cette lutte très médiatisée, incarnée par deux figures locales le député Jean Lassalle et Eric Pétetin dit l'Indien, a atteint son "apogée" au milieu des années 90. Même si le tunnel a vu le jour, elle continue encore, autrement, aujourd'hui. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times;font-size:100%;"> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times;font-size:100%;">Olivier, attiré à la fois par l'enjeu politique, les rapports de force mais aussi la beauté singulière de cette vallée, a commencé un film en 2007. Il revient à la fois sur l'histoire de lutte et sur son actualité aujourd'hui. <b>Il le décrit notamment comme ceci : « C’est une fable politique sur le combat écologique, l’histoire d’une lutte perdue qui n’aurait pas dû l’être. Elle interroge la nature de l’action collective et de l’engagement individuel, l’influence des médias et le poids des leaders. »</b> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times;font-size:100%;"> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times;font-size:100%;">Après un premier montage réalisé l'hiver dernier, il a depuis continué à tourner là-bas. Partagé entre son désir de cinéma, de récit de "raconter un conte de fabriquer une histoire qui commencerait par "il était une fois" et l'envie de donner la parole aux gens qui luttent et s'interroge sur le sens de leur combat, à ceux qui ont fait partie de cette lutte et aussi et surtout ceux qui la poursuivent aujourd'hui. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times;font-size:100%;">Une de ses grandes questions aujourd'hui dans la construction du film est là. Quel statut donné à la parole des "autres" dans son film. Quel pourrait être la place de ces entretiens dans le récit. Faut-il distinguer la parole en situation et la parole provoquée par le cinéaste. Quel récit doit imposer sa forme au film ? Les récits amenés par les personnages ou le récit construit par le montage ? Cette question centrale débouche sur bien d'autres. Comment faire un film très narratif et à la fois émouvant par sa singularité ? Comment filmer une lutte passée ? Peut-on raconter le passé au présent ? Peut-on faire coexister l'avant et l'aujourd'hui sans forcément construire une temporalité linéaire ? Faut-il donner à voir la globalité de la lutte ou se concentrer sur certains événements et convictions ? Et quelle place donner aux images archives télévisuelles ? Comment les intégrer tout en les mettant à distance, comment les utiliser sans qu'elles n'écrasent les autre images ? Quelles fonctions leur prêter : simples documents ? "preuves" historiques ? Matrices narratives ? </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times;font-size:100%;"> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times;font-size:100%;">Voici quelques pistes pour l'échange que nous vous proposons d'avoir avec notre invité lors de la séance, où nous verrons donc un pré-montage d’une vingtaine de minutes et une sélection de rushes. </span></p> <p style="color: rgb(153, 51, 153);" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times;font-size:100%;"> </span></p> <p style="color: rgb(255, 255, 153);" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><b><span style="font-family:Times;">La séance commence à 20h30 précise.</span></b></span></p> <p style="color: rgb(255, 255, 153);" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><b><span style="font-family:Times;">Ouverture des portes à 19h, un temps pour discuter, boire, manger avec et toujours notre très bon chef cuisinier, Didier.</span></b></span></p> <p style="color: rgb(255, 255, 153);" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><b><span style="font-family:Times;">Et venez couverts.</span></b></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times;font-size:100%;"> </span><span style="font-family:Times;font-size:100%;"></span></p> <p class="MsoNormal"> </p>Le Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-81221640526186838242011-03-27T06:25:00.000-07:002011-04-21T14:48:29.312-07:00le retour d'Alice Diop<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfS4bcJyq1Wdf7mDe46pzw-7rjIGuwOYvV1apXRhKLTNE7kiAP_fFJ21eXFdekkjz7TuWpPOVAWKvGCMAgIr61Q6C1LVsV3UnSGAFCgTVQHShxLptML84bQrbRB9huw69MYXjYJKjdz4E/s1600/IMG_0051.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 400px; height: 225px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfS4bcJyq1Wdf7mDe46pzw-7rjIGuwOYvV1apXRhKLTNE7kiAP_fFJ21eXFdekkjz7TuWpPOVAWKvGCMAgIr61Q6C1LVsV3UnSGAFCgTVQHShxLptML84bQrbRB9huw69MYXjYJKjdz4E/s400/IMG_0051.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5598156233891093810" border="0" /></a><br /><span style="font-weight: bold;">SAMEDI 30 AVRIL 2011<br />Première invitée du Réel Inventé en avril 2010, Alice Diop revient pile un an après pour nous montrer son film terminé <span style="font-style: italic;">La mort de Danton </span>!</span><br /><br />Depuis avril dernier le film a fait son chemin. Le tournage s'est allongé jusqu'à l'été ; le montage, à Périphérie, a duré presque 3 mois cet hiver.<br />Puis le film a été sélectionné au festival cinéma du Réel en mars où il a reçu le très beau prix des Bibliothèques.<br />Nous sommes donc très heureux d'ouvrir la "saison" avec le film, Alice et aussi Steeve !<span style="font-weight: bold;"> En effet Steeve Tientcheu, personnage principal du film, viendra, avant la projection, dire sur scène un texte surprise !</span><br />Alors venez nombreux voir ou revoir le film et passez le reste de la soirée en compagnie de nos invités !<br />Et toujours notre super chef cuistot en titre, Didier... prêt à vous servir dès 19h00 !<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Ouverture des portes à 19h00</span><br /><span style="font-weight: bold;">Début de la séance à 20h00</span><br /><br />toujours à la Générale NE,<br />14 av Parmentier, métro Voltaire<br />entrée - participation libre<br /><span style="font-weight: bold;">restauration sur place à partir de 19h</span>Le Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-8558396427210927712011-02-03T14:53:00.000-08:002011-02-03T14:58:11.487-08:00Jacques BARATIER à la cinémathèque!!!<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieNxHzUbenxZPuaWFaMSFAKIjbhPSoF1hIiq1x9NpfojVPkrJi2Op5szCrLXuOi2DOppbwpO98e998lyjcgdnBUQkjnaWBULO2QpEmFpdGqYXugl5_fI3O6iAjzYYjHfvIFUStcraU_OU/s1600/Flyer_JB.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 328px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieNxHzUbenxZPuaWFaMSFAKIjbhPSoF1hIiq1x9NpfojVPkrJi2Op5szCrLXuOi2DOppbwpO98e998lyjcgdnBUQkjnaWBULO2QpEmFpdGqYXugl5_fI3O6iAjzYYjHfvIFUStcraU_OU/s400/Flyer_JB.JPG" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5569601060663079090" /></a>Le Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-91886684306224487462010-11-18T04:05:00.001-08:002010-11-22T14:17:24.147-08:00<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYzrtMq1ZmCozfrjVnw6H0BLs684rvQXyJRNSRfKQXm2tdFXF0gtmceABZleYa4JZQ_0zUrbZdj1qSEpoImnWvsVW_OMesqEJcrWUP0sF-9wXOWF1PLZrUhOHhe1wqFlFEUMmm6QFJX_g/s1600/afficheFcouleurweb.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 283px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYzrtMq1ZmCozfrjVnw6H0BLs684rvQXyJRNSRfKQXm2tdFXF0gtmceABZleYa4JZQ_0zUrbZdj1qSEpoImnWvsVW_OMesqEJcrWUP0sF-9wXOWF1PLZrUhOHhe1wqFlFEUMmm6QFJX_g/s400/afficheFcouleurweb.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5542501652708391554" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnE9V_FI6WLvR5_lZy422efSgt1E2cw_ryT20tAUgrA9UYYQrbaSp_e3ZsaoJRbefvsBFngitXjkaki63IU5LFqQWczBBJgiUMzy5oxGjs2maXu5MpG1bJ3lrycjFu65gEzcmxq4mVsx4/s1600/Germaine_Dulac.gif"><br /></a><br /><p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10pt;">Une pause musicale avant de reprendre les séances en cours !!!</span></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10pt;">Le mercredi 24 nov,<span style=""> </span>l’équipe du réel inventé vous convie à un ciné-concert ,<br /></span></p><p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size:10pt;">un film de Germaine Dulac, la Coquille et le Clergyman, accompagné par Aidje Tafial à la batterie.</span></b></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10pt;">Ce film, réalisé en 1927 à partir d’un scénario d’Antonin Artaud, est considéré comme la première œuvre du cinéma surréaliste même si,<br /></span></p><p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10pt;">controverse surréaliste oblige, sa première au Studio des Ursulines a été chahutée par les surréalistes eux-mêmes.</span></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10pt;">Rétrospectivement, cette œuvre marque pourtant un tournant significatif dans l’histoire du cinéma.<br /></span></p><p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10pt;">Dans la Coquille et le Clergyman, Germaine Dulac, théoricienne du cinéma et cinéaste, joue sur les variations plastiques,<br /></span></p><p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10pt;">sur les accents, sur le rythme, avec une cadence rigoureusement définie.<br /></span></p><p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10pt;">Elle s'approprie le texte d’Artaud et le retranscrit à l’écran sur un mode musical, offrant au spectateur une véritable symphonie visuelle.</span></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10pt;">Grâce à des mouvements de caméra spectaculaires, à des angles de prises de vue insolites, elle parvient à exprimer,<br /></span></p><p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10pt;">en accord avec l’influence grandissante des premières théories freudiennes, les sentiments refoulés et les fantaisies sexuelles fantasmées d'un jeune prêtre.</span></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><i style=""><span style="font-size:10pt;"><br /></span></i></p><p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><i style=""><span style="font-size:10pt;">« Je peux dire que tout mon effort a été de rechercher dans l’action du scénario d’Artaud, les points harmoniques et<br /></span></i></p><p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><i style=""><span style="font-size:10pt;">de les relier entre eux par des rythmes étudiés et composé. Je peux dire que pas une image du clergyman n’a été livrée au hasard »</span></i></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10pt;">Germaine Dulac</span></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><i style=""><span style="font-size:10pt;"><br /></span></i></p><p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><i style=""><span style="font-size:10pt;">« C’est un film d’images pures. Et le sens doit se dégager du rayonnement même de ses images »</span></i></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10pt;">Antonin Artaud</span></p> <p class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;"><span style="font-size:10pt;"><br /></span></p><p class="ecxMsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;"><span style="font-size:10pt;">Le film sera interprété par Aidje Tafial. Batteur depuis la fin des années 80, Aidje travaille dans un premier temps un répertoire funk / rhythm & blues, avant de s’orienter vers le Jazz, le free jazz et le M-Base, mouvement initié par Steve Coleman au début des années 90. A l’heure actuelle, Aidje joue dans de nombreuses formations qui vont de la musique tzigane (les yeux noirs), au jazz (it’s not real trio, quinte et sens), en passant par la drum & bass . </span><span style="font-size:10pt;">Il</span><span style=";font-size:10pt;color:black;" lang="EN-US" > se consacre à l’accompagnement musical de films muets aussi bien en groupe qu'en </span><span style=";font-size:10pt;color:black;" lang="EN-US" >solo </span><span style=";font-size:10pt;color:black;" lang="EN-US" >ainsi qu’à la </span><span style=";font-size:10pt;color:black;" lang="EN-US" >composition</span><span style=";font-size:10pt;color:black;" lang="EN-US" > (Métropolis de F.Lang, </span><span style=";font-size:10pt;color:black;" lang="EN-US" >Nanouk l'Esquimau de</span></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=";font-size:10pt;color:black;" lang="EN-US" >Robert Flaherty, participe au festival Retour de Flamme,…)</span><span style="font-size:10pt;"></span></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10pt;"> </span></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size:10pt;">C’est toujours à la Générale Nord-Est</span></b></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size:10pt;">Au 14 av Parmentier, M° voltaire</span></b></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size:10pt;">Ouverture des portes à 19h, l’occasion de papoter, boire et manger en compagnie de Didier, notre artiste culinaire.</span></b></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size:10pt;">Début de la séance à 2OH30</span></b></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size:10pt;">Durée du film : 40mn.</span></b></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size:10pt;">Participation libre</span></b></p> <p class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size:10pt;">Réservation conseillée : lereelinvente@gmail.com</span></b></p>Le Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-48692836315089238192010-10-08T14:26:00.001-07:002010-10-12T05:33:13.723-07:00Sur Jacques Baratier<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvpQExy3v2zfoPkIn615cgoJm1Nm-LUVF_6DXIZ6UZbwU75o2ynt_JeZBFj3bnBZ23XBktWmhQKYcxAwgVi3oCLFFMTPcLNMjT9rwgVUUBn2OWSwRFpsWZuUAKOAL9HI-zPxN0AcIWMSQ/s1600/48.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 269px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvpQExy3v2zfoPkIn615cgoJm1Nm-LUVF_6DXIZ6UZbwU75o2ynt_JeZBFj3bnBZ23XBktWmhQKYcxAwgVi3oCLFFMTPcLNMjT9rwgVUUBn2OWSwRFpsWZuUAKOAL9HI-zPxN0AcIWMSQ/s400/48.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5525789864611747938" border="0" /></a><br />Le Dimanche 7 Novembre à partir de 17h<br /><br />Tout au long de sa vie, le cinéaste Jacques Baratier (1918-2009)<br />réalisera différents volets d’un même projet de film,<br />projet documentaire qui naquit dans l’effervescence artistique<br />de Saint-Germain-des-Prés à laquelle il prit part après-guerre<br />et qui continuera à nourrir son œuvre tout au long de sa carrière.<br />De Désordre (1948) à Beau Désordre (2009), qu’il laissera<br />inachevé, en passant par Le Désordre à 20 ans (1966), c’est un<br />même film qui évolue et prend différentes formes, en fonction<br />des résonnances de l’époque, de l’histoire, de l’évolution des<br />techniques, des souvenirs et des intuitions poétiques de l’auteur.<br /><br />Sa fille Diane Baratier, cinéaste et chef-opérateur, viendra nous<br />présenter la version actuelle et non définitive de Beau Désordre<br />que son père lui a demandé de terminer.<br /><br />Cette version sera mise en perspective avec celle de 1948<br />accompagnée du texte du poète lettriste Gabriel Pommerand,<br />censuré à l’époque par la production.<br /><br />Cette soirée à La Générale vient en prémisse d’une rétrospective<br />proposée à la Cinémathèque Française en février 2011.<br /><br />Soirée organisée en compagnie de Flore Guillet, nouvelle recrue du Réel Inventé,<br />so welcome Flore!<br /><br />Ouverure des portes à 17h<br />Début de la séance à 18h<br />restauration sur place avec notre chef cuisinier Didier<br /><br />14 av Parmentier, Paris 11e<br />M°VoltaireLe Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-43570502515970600762010-10-08T14:22:00.001-07:002010-10-08T14:23:18.642-07:00Jacques BARATIER<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF5jWWa0WhOFGqqUdQqkwoCv1DHAPlkIMyW18YZHcN92VQDq-q0nIsTot9s7Ee0nXb7dGZGYDofU3jwCZz_rMKP7JbUTQ2uoMBLvzHLVd-yo7PGpXy8wqS0Fej-57h8yEwzmZ_xkqgJgQ/s1600/B+VIAN.png"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF5jWWa0WhOFGqqUdQqkwoCv1DHAPlkIMyW18YZHcN92VQDq-q0nIsTot9s7Ee0nXb7dGZGYDofU3jwCZz_rMKP7JbUTQ2uoMBLvzHLVd-yo7PGpXy8wqS0Fej-57h8yEwzmZ_xkqgJgQ/s400/B+VIAN.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5525788870544907922" border="0" /></a><br />L’œuvre de Jacques Baratier est un continent méconnu, un archipel d’une dizaine de longs métrages et d’une vingtaine de documentaires, en attente d’être exploré. De dix ans l’aîné des enfants terribles de la Nouvelle Vague (exception faite de Rohmer dont il est quasi contemporain), Jacques Baratier n’obtiendra jamais les faveurs des Cahiers du cinéma. La foule d’acteurs, de poètes, d’écrivains, de musiciens, d’amis en tout genre qui a participé à ses films n’a d’égal que son isolement dans le paysage du cinéma français d’après-guerre. Ce n’est peut-être qu’aujourd’hui, passées les querelles esthétiques, que ses films peuvent enfin nous apparaître dans leur singulière vitalité.<br />« Le cinéma de Jacques Baratier est comme un brasier », écrit Bernadette Lafont en 1978. Inclassables, ses films plongent leurs racines dans la peinture, la poésie, le surréalisme et l’esprit déjanté de Saint-Germain-des-Prés – celui de Vian et de Cocteau, animé par la soif de liberté et le refus du sérieux. Qu’il filme le Quartier latin et ses indigènes dans Désordre (1948), le monde arabe dans Goha (1958) ou les terrains vagues et les bidonvilles de la banlieue parisienne dans La Poupée (1962) et La Ville bidon (1975), Jacques Baratier saisit chaque fois à travers le prisme de la mise en scène une réalité fragile, évanescente, qui donne à ses films une valeur exceptionnelle de témoignage. N’appartenant à aucun genre, privilégiant la forme du divertissement, son œuvre frappe par sa fantaisie, son audace et son étrange beauté. Éloge de la folie contre les présomptions de l’ordre, elle dut parfois subir la censure du conformisme.<br /><br />Sylvain Maestraggi<br />Images de la culture, n° 25, CNC, 2010Le Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-12833596374088360582010-08-30T07:25:00.000-07:002010-08-30T07:28:44.317-07:00Le Réel Inventé prépare sa rentrée.<br />En attendant, vous pouvez envoyer votre adresse mail sur:<br />lereelinvente@gmail.com, afin d'être informé de la programmation.<br /><br />À très bientôtLe Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-55454722648072418222010-07-02T04:47:00.000-07:002011-07-05T11:08:01.535-07:00le Vendredi 9 juillet, Marc Perrone<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYjKIP3OgVJhvHMDbFjII8iXeAQ0J8wCUnbK85jfbFbzIuwsu96ldmrpenC3w20mooOriQLw8oB2sbGomqlgmsKY_1hz1BO-wiI2h-SDlwyrlqFVPpcNxBhJLiOzMEa4mRf1NN3AO8MpQ/s1600/marc_P06.gif"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 218px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYjKIP3OgVJhvHMDbFjII8iXeAQ0J8wCUnbK85jfbFbzIuwsu96ldmrpenC3w20mooOriQLw8oB2sbGomqlgmsKY_1hz1BO-wiI2h-SDlwyrlqFVPpcNxBhJLiOzMEa4mRf1NN3AO8MpQ/s400/marc_P06.gif" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5489274494286369122" border="0" /></a><br /><br />bonjour,<br /><br />Pour la dernière séance avant que l'été nous disperse, nous avons l'immense plaisir d'invité Monsieur <b>Marc Perrone</b>, accordéoniste diatonique génial, chanteur merveilleux, amoureux et grand accompagnateur du cinéma sous toutes ses formes.<br />Cette soirée lui est entièrement consacrée. Il jouera, racontera, chantera peut-être même.<br />Dans sa besace : des films de l'histoire du cinéma muet qui seront l'occasion d'évoquer de la nature de son travail d'improvisation et de composition. Il nous parlera aussi de la façon dont il a créé et continue à créer les bandes sonores de nombreux films fictions et documentaires. Ce sera l'occasion d'échanger autour des questions de désir et de rôle d'une création musicale dans la fabrication d'un film. Et d'aller voir au plus près comment cette création peut prendre forme.<br />Bref, vivement vendredi !<br /><br />Et toujours notre chef cuistot en titre, Didier,...prêt à vous servir dès 19h !<br />Début de la séance à 20h30.<br /><br /><br />Si vous souhaitez en savoir plus sur Marc Perrone, voici son site : www.marcperrone.net<br /><br />"Et nous nous ressouvenons tout à coup que René Clair, Jean Renoir, Julien Duvivier furent aussi de remarquables paroliers de chansons. À force de dialoguer avec les souvenirs, de les tutoyer amicalement, jouyeusement, Marc Perrone nous les rends proches, contemporains. Et acquiert une sorte de talent un peu magique. Il voyage dans le temps, fait revivre des fantômes. Les musiques qu’il compose pour les films muets de Cavalcanti Vigo ou Renoir semblent lui être soufflées par les metteurs en scène." Bertrand Tavernier<br /><br />à vendredi,<b> le 9 juillet</b><br />au 14 av Parmentier<br />M° voltaire<br />à partir de 19h.<br />entrée libre<br /><br />www.lereelinvente.blogspot.com<br /><br />abraham cohen et delphine dumontLe Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-80678122343691210542010-06-17T07:02:00.000-07:002010-06-17T09:17:12.163-07:00Le Mardi 22 juin, 3ème séance du Réel Inventé<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYRlz3lGhwM8yNt2UatsMqInQqBSFNeF8t20_g_9QD-3GXr4sutfZjJBGVYZkmzbkqQpgsHbxF2jNFtZObtWPVufMp7M_4O_kCKy2qhHfBuTprk-qjdAzRBs0G1ooculHeUqsc9tYOWH8/s1600/NARMADA.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 266px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYRlz3lGhwM8yNt2UatsMqInQqBSFNeF8t20_g_9QD-3GXr4sutfZjJBGVYZkmzbkqQpgsHbxF2jNFtZObtWPVufMp7M_4O_kCKy2qhHfBuTprk-qjdAzRBs0G1ooculHeUqsc9tYOWH8/s400/NARMADA.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5483767895535804450" border="0" /></a><br />Le Réel inventé continue son chemin : après Alice Diop et Julia Varga c'est avec grand plaisir que nous invitons mardi prochain Manon Ott et Grégory Cohen sur le projet de leur film, construit autour d'un voyage le long du fleuve Narmada en Inde.<br />Avant que le plus grand complexe de barrage conçu à ce jour ne soit achevé sur ce fleuve, ils ont parcouru la vallée en pleine mutation. En naviguant dessus, avant que les villages et les forêts de la vallée ne disparaissent, ils sont allés à la rencontre de leurs habitants, des croyances et des imaginaires qui cohabitent et s'opposent autour de ce fleuve, à la rencontre aussi du mouvement de résistance contre la construction de ces grands barrages.<br /><br />Ils viendront donc partager leur travail au long cours et leurs questionnements du moment, en compagnie de leur monteur, Mathias Bouffier avec qui ils viennent d'entamer une première période de dérushage et de prémontage, avant de retourner une nouvelle fois cet été en Inde pour un dernier tournage.<br /><br />Vous êtes toujours les bienvenus, l'entrée est toujours libre et Didier propose toujours ses merveilleux petits plats.<br />On vous attend à partir de 19h, l'occasion de boire, manger, papoter, pour un début de séance à 20h.<br /><br />Et c'est toujours à la Générale Nord-Est !<br />14 av Parmentier<br />75011 PAris<br />M°Voltaire.<br />www.lereelinvente.blogspot.comLe Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-11575431596050390962010-06-17T06:20:00.000-07:002010-06-17T08:38:23.734-07:00Narmada, un film de Manon Ott & Grégory Cohen<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNb4G7t6sEOOFij_xOigotPyvuxSMiWkd9o1xZfKzU23wAM2-LfCXwljgLUtbYzRckiLwpkbBXziKkOMn-wWBzbpn8qbpF8Ihyphenhyphen1hsvPN2MlKGfPrrvDjn2m2DW0z8k5lJdeDIrFr9CmY0/s1600/choix+2+email.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 107px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNb4G7t6sEOOFij_xOigotPyvuxSMiWkd9o1xZfKzU23wAM2-LfCXwljgLUtbYzRckiLwpkbBXziKkOMn-wWBzbpn8qbpF8Ihyphenhyphen1hsvPN2MlKGfPrrvDjn2m2DW0z8k5lJdeDIrFr9CmY0/s400/choix+2+email.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5483767347313497458" border="0" /></a><br /><span style="font-style: italic;">Partir le long de la Narmada en Inde</span><br /><br /><span style="font-style: italic;">Comprendre les liens que les hommes entretiennent avec le fleuve</span><br /><span style="font-style: italic;">Les croyances qui fondent leur société.</span> <span style="font-style: italic;"><br /><br />Écouter les souvenirs que la Narmada peut nous raconter.</span> <span style="font-style: italic;"><br />Elle qui traverse les époques.</span> <span style="font-style: italic;"><br />Elle qui se souvient des peuples croisés en son chemin.</span><br /><span style="font-style: italic;">Elle qui entend les petits et grands récits</span> <span style="font-style: italic;">que les hommes inventent en réaction à l'inconnu.</span> <span style="font-style: italic;"><br /><br />Partir sur les traces des dieux anciens</span> <span style="font-style: italic;">à l'heure où de nouveaux temples sont érigés.</span>Le Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-74423111625638722682010-05-22T10:11:00.000-07:002010-05-22T10:12:57.327-07:00SAMEDI 29 MAI, LA DEUXIEME SEANCE !Nous vous proposons une nouvelle séance dans une semaine, en compagnie de Julia Varga et du tournage de son premier film documentaire. Nous espérons vous y retrouvez nombreuses et nombreux. Et cette fois-ci, c'est un samedi ! Métro jusqu'à deux heures et surtout possibilité de rester à échanger sur place jusqu'à point d'heure, toujours en compagnie de Didier, notre super cuistot !<br />Julia Varga et l'aventure documentaire<br /><br />Comment arrive-t-on au cinéma documentaire ? Qu'est-ce qui a poussé Julia Varga, artiste plasticienne, invitée en résidence par les laboratoires d'Aubervilliers en 2008-2009 à travailler dans un lieu appellé "Mosaïque", à laisser les apories usuelles générées par la volonté de création artistique avec un public particulier (ici les jeunes de la ville) et aller à l'essentiel, à savoir les regarder et les écouter, longuement, simplement ?<br /><br />Mosaïque est une structure d’accueil du service municipal Hygiène et Santé de la Ville d’Aubervilliers qui s’adresse aux jeunes de 12 à 17 ans habitant le quartier Villette Quatre-Chemins ou scolarisés dans le secteur. Ces derniers fréquentent ce lieu, librement, gratuitement, sans inscription préalable, sans régularité prédéfinie. Ils s’y rendent pour être écoutés, informés et soutenus dans leurs difficultés ou tout simplement pour se reposer, discuter. Julia Varga a y a passé un an, puis a monté pendant 6 semaines un film qui, aujourd'hui, existe "officiellement" .<br /><br />Nous vous proposons un "bout à bout" original qui ne saura projeté que ce soir-là avec des séquences du film et d'autres qui n'en font pas parties. Même s'il ne s'agit pas cette fois-ci comme c'était le cas, avec Alice Diop, d'un travail en cours", nous vous proposons de réfléchir ensemble à la force et aux limites du dispositif filmique très assumé que Julia Varga a instauré dans ce lieu exigu, en s'arrêtant en détails sur certaines séquences.<br /><br />C'est à nouveau une façon d'échanger ensemble, sur les enjeux de représentation de ce foutu réel. Et quand ce dernier paraît très "fort", comme dans les images de Julia, de se rendre compte de quels outils (concrets et intellectuels) on dispose pour s'ancrer à l'intérieur sans se faire avaler tout cru. Certaines questions précises et bien sûr beaucoup d'autres pourront être abordées : comment continuer à filmer lorsque la complexité des situations que l'on observe nous dépassent par moments ? Quels enjeux de prises d'image dans un lieu institutionnel ? Comment dépasser les frictions entre un travail de création documentaire et les questions de représentatitivité inhérentes à ce type de structure et de quartier ? Comment jouer et se jouer de "l'auto-mise en scène" des personnes filmées ? Comment définir un mode de "filmage" et s'y tenir et à quel moment l'abandonner et pourquoi ? Et encore une fois, et même si cette fois-ci le montage, comme tout montage, truche la réalité du tournage, comment la relation de la réalisatrice avec les personnages construit le fil sur lequel la narration et le regard du spectateur tiennent... ?<br /><br /><br /><br />Rendez-vous donc le soir du samedi 29 mai 2010 à La Générale Nord-Est !<br /><br />PROGRAMME<br /><br />19h00 ouverture des portes / possibilités de boire un coup et de se restaurer<br /><br />20h30 la séance<br /><br />23h00 discussions, restauration et musique jusqu'à plus soif<br /><br /><br /><br />Le Réel inventé / Un rdv par mois - un cinéaste au travail - un échange public autour d'un film<br /><br />à La Générale Nord-Est, au 14 av. parmentier, Paris 11ème, Métro Voltaire / Entrée libre<br /><br />Delphine Dumont et Abraham Cohen / blog : lereelinvente.blogspot.com / adresse mail : lereelinvente@gmail.comLe Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-49502211391714131672010-05-03T02:37:00.000-07:002010-05-03T02:45:47.066-07:00La première séance du Réel inventé fût une belle réussite, grâce à Alice Diop bien sûr, qui nous a fait part avec une brio et générosité de ses avancées et de ses doutes autour du tournage de son prochain film. Mais aussi grâce aux 45 personnes venues ce soir-là échanger avec sérieux et passion avec Alice. Merci à vous.<br /><br />La prochaine séance aura lieu le samedi 29 mai en compagnie de Julia Varga !<br /><br />Nous espérons vous y retrouver en forme et aussi nombreux.<br />La semaine prochaine, nous posterons un nouveau message pour présenter la soirée du 29 mai !<br /><br />D'ici là portez-vous bien !<br /><br />Abraham et Delphine.Le Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-8783922543112248782010-04-07T08:13:00.000-07:002010-04-07T08:14:45.642-07:00La première séance: le jeudi 15 avril 2010.<div style="font-size: 14px;">Pour ce premier rendez-vous, nous invitons Alice Diop, auteur notamment en 2008 du film <i>Les Sénégalaises et la Sénégauloise.</i> </div><div style="font-size: 14px;"><div>Elle filme depuis 3 ans un jeune homme, "banlieusard", qui a décidé de changer complètement de vie et de s'inscrire au Cours Simon. Le Cours finit en juin prochain, le tournage aussi, a priori.</div><div>Elle viendra nous montrer une sélection de rushes étalées sur ces trois années et nous pourrons ainsi apprécier ensemble l'évolution de ses images et de ses relations au personnage. Il sera sans doute question de comment garder une distance juste avec quelqu'un que l'on filme si régulièrement, de qu'est-ce qu'on filme et qu'est-ce qu'on ne filme pas dans un portrait aussi proche, de quels rôles peut tenir un film dans la vie de celui qui est filmé et de celle qui filme ? Pour Alice, ce sera aussi l'occasion d'avoir des retours quand à des questions qu'elle se pose, notamment sur la véracité de la représentation de son personnage suivant le temps et en fonction des situations filmées. L'occasion de mettre des mots sur son travail, pour elle et pour nous spectateurs, mais aussi de rapporter ce travail à d'autres images et extraits de films. </div></div><div style="font-size: 14px;"><br /></div><div style="font-size: 14px;"><span class="ecxecxApple-style-span" style="font-size: 12px;"><div style="line-height: 150%; text-align: justify;">Extrait du dossier du film<span class="ecxecxApple-style-span" style="font-family: Georgia;"></span></div><div style="line-height: 150%; text-align: justify;"><span class="ecxecxApple-style-span" style="font-family: Georgia;">"Aujourd’hui <span>il continue d’affirmer qu’il porte en lui le cœur de sa cité, répétant à l’envie son attachement viscéral aux gens de son quartier, à<i> « son pays natal »</i></span><span> auquel il jure une absolue fidélité ; mais moi je reconnais derrière la véhémence de<span> </span>son discours, la culpabilité de celui qui se sait sur la route du départ<i>.</i></span><span> Ce que j’observe c’est le début de l’exil. Il est là parmi eux mais semble déjà ailleurs." Alice Diop</span></span></div><div><br /></div></span></div><div style="font-size: 14px;"><span class="ecxecxApple-style-span" style="font-size: 12px;"><div style="font-size: 14px;"><br /></div><div><span class="ecxecxApple-style-span" style="font-size:130%;"><span class="ecxecxApple-style-span" style="font-size: 14px;">Au plaisir donc de vous retrouver</span></span></div><div><span class="ecxecxApple-style-span" style="font-size:130%;"><span class="ecxecxApple-style-span" style="font-size: 14px;">au <i>r</i><i>éel inventé</i></span></span></div><div><span class="ecxecxApple-style-span" style="font-size:130%;"><span class="ecxecxApple-style-span" style="font-size: 14px;">ce jeudi 15 avril à La Générale Nord-Est</span></span></div><div><span class="ecxecxApple-style-span" style="font-size:130%;"><span class="ecxecxApple-style-span" style="font-size: 14px;">au 14 av. parmentier, Paris 11ème, Métro Voltaire</span></span></div><div><span class="ecxecxApple-style-span" style="font-size:130%;"><span class="ecxecxApple-style-span" style="font-size: 14px;">à partir de 19h30 pour un début de séance à 20h. </span></span></div><div><span class="ecxecxApple-style-span" style="font-size: 14px;">Entrée libre / A boire et à grignoter sur place.</span></div></span></div>Le Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-89071738010797563162010-04-01T14:35:00.000-07:002010-04-01T14:39:29.403-07:00flyer<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz3I5IUSsZDqf30XwI51sr4WqIKLw83zfXhjfTm9YD8tN2l86co2AYlqZbdKMeh8HfQYTkQtaRZBH9ctyUjySceP0cOQ3K2H5O4AblFNzn_oeYDiILp9mReAq1SECkr1AFJjIflF1sEXA/s1600/reelinventeflyverso.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 229px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz3I5IUSsZDqf30XwI51sr4WqIKLw83zfXhjfTm9YD8tN2l86co2AYlqZbdKMeh8HfQYTkQtaRZBH9ctyUjySceP0cOQ3K2H5O4AblFNzn_oeYDiILp9mReAq1SECkr1AFJjIflF1sEXA/s320/reelinventeflyverso.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5455286673158572690" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaSPPwvJiNO4s8cDMgy1Q7D1eRUPvU1R6DrkR93bTSrzJsp9nHKglTbbjbddNTkxt9dSr5IZSVq07Rs5FtwJaXQYmIDxZti2sFvF1zThkpOB2mK113rxsGFsMvm4-N6f8mIzGMx4BtGpA/s1600/reelinventeflyrecto.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 231px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaSPPwvJiNO4s8cDMgy1Q7D1eRUPvU1R6DrkR93bTSrzJsp9nHKglTbbjbddNTkxt9dSr5IZSVq07Rs5FtwJaXQYmIDxZti2sFvF1zThkpOB2mK113rxsGFsMvm4-N6f8mIzGMx4BtGpA/s320/reelinventeflyrecto.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5455286422233307714" border="0" /></a>Le Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5971228878620425170.post-60300561991000035992010-03-15T12:18:00.000-07:002010-04-01T14:35:08.049-07:00Le Réel inventé<br /><br />Un rdv par mois à la Générale Nord-Est<br />Un laboratoire public sur l’acte de création<br />Construire son Réel en filmant ou en regardant ce que les autres ont filmé apparaît aujourd'hui non pas seulement comme une pratique professionnelle ou divertissante mais comme une nécessité. Une nécessité et une pratique commune à tous, qui nous permet aujourd’hui de nourrir partiellement notre vie, nos souvenirs, notre mémoire individuelle et collective, notre histoire et surtout notre rapport aux autres et au monde.<br /><br />Nous vous proposons donc une rencontre par mois entre cinéastes et public autour de la fabrication d’images et de sons. Une étape dans un travail au long cours, l’occasion d’un état des lieux des images tournées, le moment d’interroger ses relations avec ses personnages, ou même l’envie de donner une nouvelle chance à un film : le cinéaste invité viendra donc avec un choix de rushs, des séquences montées, une esquisse de film, voire un nouveau montage d’un film existant. Ces projections de films en devenir seront l’occasion de partager les désirs, les inspirations, les souffrances et les avancées de cinéastes autour de leur création. Et de voir comment chacun invente et partage son propre Réel.<br /><br />Avant tout un moment d’échange, une expérience collective riche et risquée, où le public, emmené vers les questionnements des réalisateurs, aura largement la parole. Cela pourra aussi être un moment de partage d’expériences singulières : accompagnements musicaux uniques, performances pluridisciplinaires, projections de films rares, inclassables ou dérangeants.<br /><br /><br />Premiers invités<br />Jeudi 15 avril : Alice Diop<br />en Mai : Julia Varga<br />en Juin : Manon Ott et Grégory CohenLe Réel inventéhttp://www.blogger.com/profile/14886494461872925379noreply@blogger.com0